Les tourbières se développent dans des zones humides et présentent de fait la capacité de stocker le carbone : saturés en eau, ces milieux entravent la décomposition de la matière organique végétale, dont le carbone va se trouver séquestré dans les tourbes.
Les scientifiques commencent tout juste à appréhender l’histoire de l’immense tourbière du bassin central du Congo. Ils montrent que ce gigantesque réservoir de carbone ne l’a pas toujours été et qu’il pourrait cesser de l’être sous l’effet du changement climatique, voire de pressions anthropiques.
Le bassin du Congo abrite en son centre une immense tourbière en un seul bloc, la plus importante connue dans les tropiques, décrite pour la première fois en 2017. Celle-ci piège une considérable quantité de carbone, évaluée à 30 milliards de tonnes, soit l’équivalent des trois quarts des émissions annuelles dues aux activités humaines.
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