silence des gorilles (le) - teaser Mille deux cent gorilles de plaine vivaient dans le Sanctuaire de Faune de Lossi, au cœur de la forêt tropicale du Congo. Vingt-cinq d’entre eux avaient été habitués pour le tourisme de vision. On venait du monde entier pour les voir. En 2002, le virus Ebola s’abat sur ce paradis naturel et extermine les primates. Pour Magdalena BERMEJO, la Primatologue qui les étudiait, le choc est terrible. Elle ne peut plus travailler dans cette forêt vide. En 2004, alors que l’épidémie continue de frapper, Magdalena transforme le sanctuaire des gorilles en laboratoire naturel d’étude du virus. Avec le concours d’une équipe scientifique pluridisciplinaire, dont des vétérinaires de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et du CIRMF (Centre International de Recherche Médicale de Franceville, au Gabon), elle tente d’en savoir plus sur cette maladie qui tue les gorilles et les hommes par centaines. On ignore encore comment les gorilles se contaminent. Tandis que des équipes de surveillance sillonnent la forêt à la recherche des primates survivants, les scientifiques capturent des petits mammifères : rongeurs et chauves-souris pour identifier parmi eux un porteur sain, le "réservoir", responsable de la transmission du virus. On ignorait jusque-là l’existence d’Ebola chez les gorilles, Magdalena s’est aperçu de la disparition des gorilles de Lossi parce qu’elle les avait tous identifiés. Après d’interminables marches en forêt, Magdalena retrouve enfin une nouvelle population de gorilles indemnes d’Ebola. Avec eux, l’espoir revient. Lentement, patiemment, elle commence les longs travaux d’approche qui lui permettront de se faire accepter par eux. Et peut-être un jour, sa connaissance des comportements les plus secrets des primates contribuera-t-elle à les sauver du terrible virus.
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Mille deux cent gorilles de plaine vivaient dans le Sanctuaire de Faune de Lossi, au cœur de la forêt tropicale du Congo. Vingt-cinq d’entre eux avaient été habitués pour le tourisme de vision. On venait du monde entier pour les voir. En 2002, le virus Ebola s’abat sur ce paradis naturel et extermine les primates. Pour Magdalena BERMEJO, la Primatologue qui les étudiait, le choc est terrible. Elle ne peut plus travailler dans cette forêt vide. En 2004, alors que l’épidémie continue de frapper, Magdalena transforme le sanctuaire des gorilles en laboratoire naturel d’étude du virus. Avec le concours d’une équipe scientifique pluridisciplinaire, dont des vétérinaires de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) et du CIRMF (Centre International de Recherche Médicale de Franceville, au Gabon), elle tente d’en savoir plus sur cette maladie qui tue les gorilles et les hommes par centaines. On ignore encore comment les gorilles se contaminent. Tandis que des équipes de surveillance sillonnent la forêt à la recherche des primates survivants, les scientifiques capturent des petits mammifères : rongeurs et chauves-souris pour identifier parmi eux un porteur sain, le "réservoir", responsable de la transmission du virus. On ignorait jusque-là l’existence d’Ebola chez les gorilles, Magdalena s’est aperçu de la disparition des gorilles de Lossi parce qu’elle les avait tous identifiés. Après d’interminables marches en forêt, Magdalena retrouve enfin une nouvelle population de gorilles indemnes d’Ebola. Avec eux, l’espoir revient. Lentement, patiemment, elle commence les longs travaux d’approche qui lui permettront de se faire accepter par eux. Et peut-être un jour, sa connaissance des comportements les plus secrets des primates contribuera-t-elle à les sauver du terrible virus.
