créatures du noir - teaser Dans ces milieux, les micro-organismes sont les rois. Certains animaux ont développé d’étranges adaptations comme une peau totalement blanche voire transparente ou sont aveugles. Les scientifiques étudient comment ces espèces parviennent à survivre avec aussi peu d’oxygène, de nourriture et de lumière dans les grottes les plus inhospitalières de la planète. On les retrouve principalement dans les endroits les plus inhabitables de la planète. La grotte de Movilé, en Roumanie, est certainement l’environnement souterrain le plus extrême de la planète. Son isolement depuis plusieurs millions d’années a permis la création d’un véritable microcosme. Dans certaines parties de la grotte, l’hydrogène sulfuré est 100 fois plus concentré que dans l’air que nous respirons. Pourtant, dans cet enfer, grâce à l’action des microbes, un écosystème riche est né. Au Mexique, dans un autre petit paradis microbien souterrain, coule un ruisseau de couleur blanche presque opaque, où vit pourtant une curieuse espèce de poissons. Ce poisson a développé des stratégies pour vivre dans une eau saturée de sulfate d’hydrogène. En Nouvelle Zélande, dans les grottes de Waitomo, vivent des vers luisants (appelés glow worms) se nourrissant en capturant leurs proies grâce à des fils de soie gluants tombant de la voûte de la grotte. Ces grottes sont aussi peuplées de grillons préhistoriques, les wetas. En Slovénie, une créature mystérieuse, le protée, a une peau d’apparence humaine, rose et transparente. Il arrive à survivre sans nourriture pendant de nombreux mois, il est même capable de consommer ses propres tissus. Pour ne pas utiliser trop de calories, il n’a que 3 doigts. Toutes ces adaptations, ces stratégies, ont permis à la vie d’éclore dans des conditions extrêmes. Les espèces rencontrées pratiquent entre elles des échanges permanents. Un équilibre remarquable, très fragile et souvent inimaginable… en découle.
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Dans ces milieux, les micro-organismes sont les rois. Certains animaux ont développé d’étranges adaptations comme une peau totalement blanche voire transparente ou sont aveugles. Les scientifiques étudient comment ces espèces parviennent à survivre avec aussi peu d’oxygène, de nourriture et de lumière dans les grottes les plus inhospitalières de la planète. On les retrouve principalement dans les endroits les plus inhabitables de la planète. La grotte de Movilé, en Roumanie, est certainement l’environnement souterrain le plus extrême de la planète. Son isolement depuis plusieurs millions d’années a permis la création d’un véritable microcosme. Dans certaines parties de la grotte, l’hydrogène sulfuré est 100 fois plus concentré que dans l’air que nous respirons. Pourtant, dans cet enfer, grâce à l’action des microbes, un écosystème riche est né. Au Mexique, dans un autre petit paradis microbien souterrain, coule un ruisseau de couleur blanche presque opaque, où vit pourtant une curieuse espèce de poissons. Ce poisson a développé des stratégies pour vivre dans une eau saturée de sulfate d’hydrogène. En Nouvelle Zélande, dans les grottes de Waitomo, vivent des vers luisants (appelés glow worms) se nourrissant en capturant leurs proies grâce à des fils de soie gluants tombant de la voûte de la grotte. Ces grottes sont aussi peuplées de grillons préhistoriques, les wetas. En Slovénie, une créature mystérieuse, le protée, a une peau d’apparence humaine, rose et transparente. Il arrive à survivre sans nourriture pendant de nombreux mois, il est même capable de consommer ses propres tissus. Pour ne pas utiliser trop de calories, il n’a que 3 doigts. Toutes ces adaptations, ces stratégies, ont permis à la vie d’éclore dans des conditions extrêmes. Les espèces rencontrées pratiquent entre elles des échanges permanents. Un équilibre remarquable, très fragile et souvent inimaginable… en découle.