créatures du chaud - teaser Au-delà de 50 degrés, la vie devient très vite extrême. Pour survivre, certains animaux ont d’étranges adaptations. Dans les zones les plus chaudes de la planète, les scientifiques étudient comment la vie a pu se développer entre 50 et 120 degrés.
Au cœur du désert du Sahara, la fourmi argentée patrouille au milieu de la journée alors que la température au sol dépasse les 50 degrés. Il s’agit de l’unique animal sur terre dont la température corporelle peut monter à 54 degrés.
C’est aux Etats-Unis, dans les sources d’eaux chaudes de Yellowstone, qu’ont été observées pour la première fois des bactéries thermophiles, c'est-à-dire ne pouvant vivre qu’à haute température. Pour vivre, les bactéries comme les plantes tirent leur énergie du soleil, ce processus bio-énergétique est appelé la photosynthèse. La photosynthèse s’arrêtant à 72 degrés, la plupart des thermophiles utilisent la chimiosynthèse, à partir d’hydrogène ou même d’arsenic.
Certaines mouches pondent dans les tapis microbiens de Yellowstone. Leurs larves sont capables de supporter des températures de plus de 40 degrés. Elles absorbent même des bactéries thermophiles qui se déposent dans leur tube digestif. Ces bactéries les protègent du mercure contenu dans les algues dont elles se nourrissent.
C’est au fond des océans que l’on trouve les endroits les plus chauds de la planète. Des sources d’eaux chaudes jaillissent près des dorsales océaniques à plus de trois cent degrés. Dans cet enfer, des organismes hyperthermophiles vivent à plus de 80 degrés !
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Au-delà de 50 degrés, la vie devient très vite extrême. Pour survivre, certains animaux ont d’étranges adaptations. Dans les zones les plus chaudes de la planète, les scientifiques étudient comment la vie a pu se développer entre 50 et 120 degrés.
Au cœur du désert du Sahara, la fourmi argentée patrouille au milieu de la journée alors que la température au sol dépasse les 50 degrés. Il s’agit de l’unique animal sur terre dont la température corporelle peut monter à 54 degrés.
C’est aux Etats-Unis, dans les sources d’eaux chaudes de Yellowstone, qu’ont été observées pour la première fois des bactéries thermophiles, c'est-à-dire ne pouvant vivre qu’à haute température. Pour vivre, les bactéries comme les plantes tirent leur énergie du soleil, ce processus bio-énergétique est appelé la photosynthèse. La photosynthèse s’arrêtant à 72 degrés, la plupart des thermophiles utilisent la chimiosynthèse, à partir d’hydrogène ou même d’arsenic.
Certaines mouches pondent dans les tapis microbiens de Yellowstone. Leurs larves sont capables de supporter des températures de plus de 40 degrés. Elles absorbent même des bactéries thermophiles qui se déposent dans leur tube digestif. Ces bactéries les protègent du mercure contenu dans les algues dont elles se nourrissent.
C’est au fond des océans que l’on trouve les endroits les plus chauds de la planète. Des sources d’eaux chaudes jaillissent près des dorsales océaniques à plus de trois cent degrés. Dans cet enfer, des organismes hyperthermophiles vivent à plus de 80 degrés !