Habiter Beyrouth - VOST - Teaser Je n'étais pas Beyrouth le jour de l'explosion, mais je pense que l'onde de choc est arrivée jusqu'à moi. Pendant des jours et des jours j'avais l'estomac retourné. Ce n'est pas seulement parce que cette explosion a touché ma ville et mon pays. C'est aussi parce que les quartiers qui ont été touchés sont les quartiers de mon enfance et de mon adolescence, les quartiers où mes amis libanais les plus proches habitent et dont je connais les moindres recoins. J'ai décidé de leur rendre visite, de prendre des nouvelles, d'arpenter les rues et mesurer les modifications géographiques et humaines que cette explosion induit.
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Je n'étais pas Beyrouth le jour de l'explosion, mais je pense que l'onde de choc est arrivée jusqu'à moi. Pendant des jours et des jours j'avais l'estomac retourné. Ce n'est pas seulement parce que cette explosion a touché ma ville et mon pays. C'est aussi parce que les quartiers qui ont été touchés sont les quartiers de mon enfance et de mon adolescence, les quartiers où mes amis libanais les plus proches habitent et dont je connais les moindres recoins. J'ai décidé de leur rendre visite, de prendre des nouvelles, d'arpenter les rues et mesurer les modifications géographiques et humaines que cette explosion induit.
Deux puissantes explosions ont secoué Beyrouth, le mardi 4 août 2020, provoquant un souffle qui a été ressenti à des dizaines de kilomètres à la ronde, ainsi que l'effondrement de nombreux bâtiments. Le bilan humain s'établit a 214 morts et plus de 6 500 blessés. Des quartiers entiers ont été détruits. L'origine des explosions a été attribuée à la présence d'un stock de 2750 tonnes de nitrate d'ammonium dans un bâtiment du port de la capitale libanaise.