Nsiawa oppose un rang de femmes à un rang d'hommes, desquels se détachent des couples accomplissant parfois des gestes licencieux. Nsiawa était beaucoup pratiquée autrefois sur le plateau Koukouya, véritable bastion de la tradition Batéké. Le pluriarc Ngwomi se compose de 5 arcs. Son jeu est surtout harmonique et rythmique du fait que ses cordes sont pincées par le mouvement de va et vient d'un plectre en raphia. L'effet produit est très communicatif et donnerait presque raison aux paroles de la danse "qui fit qu'un homme en l'entendant oublia une rivière sous ses pieds et s'y noya".
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Nsiawa oppose un rang de femmes à un rang d'hommes, desquels se détachent des couples accomplissant parfois des gestes licencieux. Nsiawa était beaucoup pratiquée autrefois sur le plateau Koukouya, véritable bastion de la tradition Batéké. Le pluriarc Ngwomi se compose de 5 arcs. Son jeu est surtout harmonique et rythmique du fait que ses cordes sont pincées par le mouvement de va et vient d'un plectre en raphia. L'effet produit est très communicatif et donnerait presque raison aux paroles de la danse "qui fit qu'un homme en l'entendant oublia une rivière sous ses pieds et s'y noya".
Enregistrements sonores, collectés et édités par Herbert Pepper entre 1941 et 1956 (ethnomusicologue à l’ORSTOM), Ducretet-Thomson (référence 320 C 126-128), Paris, 1958. Provenance : Archives sonores CNRS - Musée de l'Homme (MNHN), gérées par le Centre de Recherche en Ethnomusicologie (LESC, CNRS - Université Paris Nanterre) avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication. Consultation publique : https://archives.crem-cnrs.fr/archives/collections/CNRSMH_E_1959_002_004/
