Le développement de l’orpaillage artisanal attire des populations en quête de nouvelles sources de revenus. Pour satisfaire leurs besoins croissants en eau, celles-ci creusent des puits en profondeur sans savoir si l’eau est de bonne qualité. » Or, cette formation géologique contient de nombreux sulfures métalliques comme l’arsénopyrite qui, en se dégradant, répandent de l’arsenic dans les nappes phréatiques et dans les sols. « Dans certains puits, les scientifiques ont relevé des concentrations de 1 milligramme par litre soit 100 fois la dose maximale recommandée par l’OMS. C’est une véritable catastrophe sanitaire pour ces populations qui n’ont pas conscience des risques.