Hydratation d'une chauve-souris Petit molosse, La Réunion
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Hydratation d'une chauve-souris Petit molosse, La Réunion
Hydratation d'une chauve-souris Petit molosse, La Réunion Muriel DIETRICH (IRD, PIMIT) et Camille LEBARBENCHON (Université de la Réunion/INSERM, PIMIT) s’introduisent dans le tablier d’un grand pont sous l’axe routier principal du Nord de La Réunion, afin d’aller capturer une trentaine de Petits Molosses.
Première chose que font les chercheurs après avoir capturé un individu, ils lui donnent… à boire. Une goutte d’eau à l’aide d’une pipette. Pour lui éviter de se déshydrater, mais également car les scientifiques ont besoin qu’il urine.
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Hydratation d'une chauve-souris Petit molosse, La Réunion
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Muriel DIETRICH (IRD, PIMIT) et Camille LEBARBENCHON (Université de la Réunion/INSERM, PIMIT) s’introduisent dans le tablier d’un grand pont sous l’axe routier principal du Nord de La Réunion, afin d’aller capturer une trentaine de Petits Molosses.
Première chose que font les chercheurs après avoir capturé un individu, ils lui donnent… à boire. Une goutte d’eau à l’aide d’une pipette. Pour lui éviter de se déshydrater, mais également car les scientifiques ont besoin qu’il urine.
Dans cet environnement obscur et très confiné, où résonne le passage incessant des véhicules sur la voie rapide juste au dessus de leurs têtes, les chercheurs peuvent attraper délicatement les chauves-souris à la main ou à l’aide d’un filet à papillon. Ils portent des masques de protection respiratoire et des gants de latex car l’atmosphère est poussiéreuse, et le sol jonché d’excréments de chauves-souris en décomposition.
Au sein de l’UMR PIMIT, des chercheurs s’intéressent depuis plusieurs années à l’écologie des chauves-souris et à la diversité des microbes qu’elles hébergent. Ils étudient une espèce en particulier, endémique de La Réunion : le Petit Molosse. Cette chauve-souris ne pèse que 5 grammes mais a réussi à coloniser toute l’île, et occupe aujourd’hui des sites naturels, comme des grottes et des falaises, et s’installe aussi très souvent à proximité de l’homme, dans les habitations, ponts et églises. Le Petit Molosse forme d’impressionnantes colonies qui peuvent rassembler plus de 50 000 individus, où circulent différents agents infectieux potentiellement pathogènes pour l’homme et les animaux. On sait que le Petit Molosse est porteur de nombreux virus, dont des coronavirus. Pour l’instant aucun virus transmissible à l’homme n’a été identifié, mais les recherches continuent pour s’en assurer.