Entrée de la grotte de Trois Bassins, La Réunion La grotte de Trois Bassins est la plus grande colonie de petits molosses connue à la Réunion, avec environ 50 000 individus reproducteurs. Les scientifiques pénètrent à l'intérieur de la grotte.
Afin de pouvoir travailler dans cet environnement obscur et irrespirable, car saturé en ammoniaque et autres gaz de décomposition des fientes de chauves-souris, Muriel DIETRICH et Camille LEBARBENCHON doivent s'équiper d'une combinaison intégrale, de surbottes, de deux paires de gants scotchés à la combinaison, d'un masque à gaz et d'une lampe frontale. Cet équipement rend le travail à l'intérieur de la grotte très pénible en raison de la chaleur intense.
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La grotte de Trois Bassins est la plus grande colonie de petits molosses connue à la Réunion, avec environ 50 000 individus reproducteurs. Les scientifiques pénètrent à l'intérieur de la grotte.
Afin de pouvoir travailler dans cet environnement obscur et irrespirable, car saturé en ammoniaque et autres gaz de décomposition des fientes de chauves-souris, Muriel DIETRICH et Camille LEBARBENCHON doivent s'équiper d'une combinaison intégrale, de surbottes, de deux paires de gants scotchés à la combinaison, d'un masque à gaz et d'une lampe frontale. Cet équipement rend le travail à l'intérieur de la grotte très pénible en raison de la chaleur intense.
Au sein de l’UMR PIMIT, des chercheurs s’intéressent depuis plusieurs années à l’écologie des chauves-souris et à la diversité des microbes qu’elles hébergent. Ils étudient une espèce en particulier, endémique de La Réunion : le Petit Molosse. Cette chauve-souris ne pèse que 5 grammes mais a réussi à coloniser toute l’île, et occupe aujourd’hui des sites naturels, comme des grottes et des falaises, et s’installe aussi très souvent à proximité de l’homme, dans les habitations, ponts et églises. Le Petit Molosse forme d’impressionnantes colonies qui peuvent rassembler plus de 50 000 individus, où circulent différents agents infectieux potentiellement pathogènes pour l’homme et les animaux. On sait que le Petit Molosse est porteur de nombreux virus, dont des coronavirus. Pour l’instant aucun virus transmissible à l’homme n’a été identifié, mais les recherches continuent pour s’en assurer.