Crue et végétaux, Vietnam Cette plante rampante en liane de feuilles, immergée, s'adapte et produit de la tige en fonction du niveau de l'eau afin de survivre. Ici dans le cadre de la lente décrue du fleuve Rouge à Hanoï.
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Cette plante rampante en liane de feuilles, immergée, s'adapte et produit de la tige en fonction du niveau de l'eau afin de survivre. Ici dans le cadre de la lente décrue du fleuve Rouge à Hanoï.
Au début du mois d'octobre 2017, des pluies torrentielles se sont abattues sur le nord et le centre du Vietnam causant inondations et glissements de terrain. Des milliers de maisons ont aussi été détruites, des routes coupées et des victimes recensées. Chaque année, le Vietnam est frappé par une dizaine de tempêtes ou typhons principalement entre mai et octobre, durant la mousson, et la côte centrale en est la plus régulièrement touchée.
Originaire de Chine et traversant le Vietnam pour aboutir dans la mer de Chine méridionale, le fleuve Rouge arrose la capitale du pays. Il doit son nom à la couleur brun rougeâtre de ses eaux fortement limoneuses. Il est connu pour ses violentes crues et son débit connait d'importantes fluctuations saisonnières (430 m3/s saison sèche - 30.000 m3/s mousson). Hanoï se trouve sur le delta du fleuve Rouge à une altitude inférieure à celui-ci, ce qui la rend vulnérable aux inondations. Hanoï, hà (« cours d'eau ») et ņôi (« entre »), est donc « la ville entre les cours d'eau ».