champignons mycorhiziens : partenaires tout terrain
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champignons mycorhiziens : partenaires tout terrain
champignons mycorhiziens : partenaires tout terrain Ils se nomment bolet, morille, girolle ou amanite. Qu'ils soient comestibles, goûteux ou toxiques, les champignons ne nous laissent pas indifférents. Parasites ou partenaires, ils sont essentiels aux écosystèmes et ont plusieurs modes de vie.
Les champignons parasites exploitent la matière organique vivante, celle des végétaux, des animaux (y compris l'homme) ou celle d'autres champignons. Les champignons saprophytes participent quant à eux à la décomposition des végétaux en association avec des bactéries. De leur côté, les champignons symbiotiques ont développé un partenariat avec une autre espèce. C'est cette forme de mutualisme qui nous intéresse, on l'appelle une mycorhize dans le cadre d'une association d'un champignon avec les racines d'un végétal.
Lorsque le champignon entoure la racine sans y pénétrer réellement, c'est une ectomycorhize. Grâce à cette association; le champignon peut se nourrir à partir des racines de la plante. En échange, la plante profite du réseau mycélien offert par le champignon pour s'alimenter en eau et en minéraux.
Chez les plantes du maquis minier, cette mycorhize joue en plus un rôle primordial dans leur tolérance aux métaux lourds comme le nickel, le chrome, le manganèse ou le cobalt. C'est donc un cortège diversifié de mycorhizes qui accompagnent les végétaux dans leur développement sur ces sols toxiques. A l'heure actuelle, on estime qu'il y a une cinquantaine d'espèces de plantes mycorhizées, mais elles représentent plus de 50% de la biomasse de l'écosystème "maquis minier". Quels sont les mécanismes qui permettent l'adaptation des plantes et des micro-organismes associés au sol ultramafique ?
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champignons mycorhiziens : partenaires tout terrain
Résumé :
Ils se nomment bolet, morille, girolle ou amanite. Qu'ils soient comestibles, goûteux ou toxiques, les champignons ne nous laissent pas indifférents. Parasites ou partenaires, ils sont essentiels aux écosystèmes et ont plusieurs modes de vie.
Les champignons parasites exploitent la matière organique vivante, celle des végétaux, des animaux (y compris l'homme) ou celle d'autres champignons. Les champignons saprophytes participent quant à eux à la décomposition des végétaux en association avec des bactéries. De leur côté, les champignons symbiotiques ont développé un partenariat avec une autre espèce. C'est cette forme de mutualisme qui nous intéresse, on l'appelle une mycorhize dans le cadre d'une association d'un champignon avec les racines d'un végétal.
Lorsque le champignon entoure la racine sans y pénétrer réellement, c'est une ectomycorhize. Grâce à cette association; le champignon peut se nourrir à partir des racines de la plante. En échange, la plante profite du réseau mycélien offert par le champignon pour s'alimenter en eau et en minéraux.
Chez les plantes du maquis minier, cette mycorhize joue en plus un rôle primordial dans leur tolérance aux métaux lourds comme le nickel, le chrome, le manganèse ou le cobalt. C'est donc un cortège diversifié de mycorhizes qui accompagnent les végétaux dans leur développement sur ces sols toxiques. A l'heure actuelle, on estime qu'il y a une cinquantaine d'espèces de plantes mycorhizées, mais elles représentent plus de 50% de la biomasse de l'écosystème "maquis minier". Quels sont les mécanismes qui permettent l'adaptation des plantes et des micro-organismes associés au sol ultramafique ?