Dans l'ouest de l’Équateur, le long de la côte pacifique, plus de 80 % de la forêt a disparu pour laisser place au bétail et aux champs de bananiers ou de palmiers à huile.
C’est dans cette région qu’Anelio Loor, un Équatorien de 53 ans, possède une petite parcelle de quelques hectares qu’il préserve de l’agriculture intensive. Localisée dans la province de Manabí, à moins de 200 kilomètres à l’ouest de Quito, « La Esperanza », la réserve de l’espoir comme l’a baptisée Anelio Loor, est située sur une petite colline traversée par une rivière. Des centaines d’espèces animales et végétales, dont certaines en voie d’extinction, y ont été observées. Des projets sont d’ailleurs en cours, notamment en collaboration étroite avec la Pontificia Universidad Católica del Ecuador de Quito pour qui Anelio Loor a déjà travaillé en tant que parataxonomiste dans le parc national Yasuni. « Anelio est une personne très humble mais passionnée et animée par un amour pour la biodiversité. Cet amoureux de la nature cherche d’ailleurs activement des fonds pour sauver de la déforestation une parcelle de forêt adjacente à sa réserve. Et ainsi faire perdurer « La Esperanza ».