Les graines des fleurs, précieusement réparties par les vents selon leur poids, vont se préserver très longtemps dans le sol désertique. C’est ainsi qu’après des années de sécheresse, on peut retrouver ces paysages fleuris bariolés de couleurs : ici du jaune, là du mauve, là bas du rouge, selon la répartition des graines par le vent. 2015 a été une année record concernant les précipitations dans la région de Guelmim, pas moins de 350 mm de précipitations Entre 2015 et 2016, la province de Guelmim, soumise aux aléas climatiques, s'est ensuite profondément transformée. D'une végétation luxuriante et fleurie, bénéficiant aux agriculteurs et apiculteurs, il ne reste en 2016 qu'un désert rocailleux. Les précipitations sont passées sous le seuil des 50 mm journaliers. (Cf photos du Guelmim prises en 2016).