Analyse écoacoustique sur le terrain, Nouvelle-Calédonie
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Analyse écoacoustique sur le terrain, Nouvelle-Calédonie
Analyse écoacoustique sur le terrain, Nouvelle-Calédonie Des enregistreurs, disposés parfois pendant plusieurs années dans une région donnée, permettent aux écoacousticiens de décrypter les sons produits par un environnement. Ici, Amandine Gasc, écoacousticienne analyse l'impact sonore de la fourmi invasive Wasmannia auropunctata.
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Analyse écoacoustique sur le terrain, Nouvelle-Calédonie
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Des enregistreurs, disposés parfois pendant plusieurs années dans une région donnée, permettent aux écoacousticiens de décrypter les sons produits par un environnement. Ici, Amandine Gasc, écoacousticienne analyse l'impact sonore de la fourmi invasive Wasmannia auropunctata.
Les rythmes et les durées d’enregistrement sont définies en amont – une minute toutes les 10 minutes ou deux minutes toutes les 30 minutes par exemple – selon les besoins de l’étude. Une fois installé, l’enregistreur peut être laissé sur place une semaine, plusieurs mois ou plusieurs années de suite, les écologues récoltant les données et vérifiant l’état de l’appareil régulièrement. L’enregistrement est ensuite passé aux filtres de différentes analyses physiques (intensité, fréquence, modulation…) permettant d’établir un profil type de l’écosystème.
Au-delà des environnements sonores, les enregistrements offrent aux écoacousticiens la possibilité d’écouter et de décrypter les sons d’une espèce en particulier. Qu’ils soient des outils de séduction, de défense, d’alarme ou de protection, les bruits constituent un élément indispensable à la compréhension des activités des animaux.