Oasis, Maroc Savoirs locaux et changement climatique : les leçons de l’oasis. L’oasis saharienne illustre cette ingéniosité climatique des agricultures familiales : une véritable « culture de l’eau », l’utilisation de l’arbre comme auxiliaire de la production agricole, la mise au point et l’utilisation d’une grande diversité de races animales ou de cultivars adaptés, des cultures étagées, une gestion collective des ressources les plus précieuses (eau et foncier), et enfin l’importance des mobilités des hommes, des troupeaux et des cultures entre l’oasis, les steppes pour les parcours ou les zones d’épandage des crues pour les cultures. Ces savoirs paysans sont souvent disqualifiés dans les politiques de modernisation agricole, et l’on considère généralement que les populations détentrices ne sauront pas ou ne pourront pas réagir dans les conditions difficiles qui s’annoncent. Ils constituent pourtant un atout pour ces populations et pourraient inspirer des solutions adaptatives pour une agriculture « climatiquement intelligente »
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Savoirs locaux et changement climatique : les leçons de l’oasis. L’oasis saharienne illustre cette ingéniosité climatique des agricultures familiales : une véritable « culture de l’eau », l’utilisation de l’arbre comme auxiliaire de la production agricole, la mise au point et l’utilisation d’une grande diversité de races animales ou de cultivars adaptés, des cultures étagées, une gestion collective des ressources les plus précieuses (eau et foncier), et enfin l’importance des mobilités des hommes, des troupeaux et des cultures entre l’oasis, les steppes pour les parcours ou les zones d’épandage des crues pour les cultures. Ces savoirs paysans sont souvent disqualifiés dans les politiques de modernisation agricole, et l’on considère généralement que les populations détentrices ne sauront pas ou ne pourront pas réagir dans les conditions difficiles qui s’annoncent. Ils constituent pourtant un atout pour ces populations et pourraient inspirer des solutions adaptatives pour une agriculture « climatiquement intelligente »