Volcanologue sur le terrain Sur les volcans, les chercheurs étudient la composition chimique de fumerolles près du volcan Lastarria au Nord du Chili.
Le volcan Lastarria présente une importante déformation du sol, probablement liée à son système géothermal. Afin de mieux comprendre le comportement de ce volcan, il est important pour les volcanologues de connaitre l¿évolution de la composition de ces gaz. Ici, prélèvement en ampoule de Giggenbach par transfert des gaz dans un tube en acier inoxydable (Ti ou Si) à double parois. L¿ampoule, sous vide, est remplie partiellement d¿une solution caustique (p.e NaOH). La vapeur d¿eau se condense dans la bouteille sous forme liquide. Les gaz acides (CO2, HCl, HF, les espèces du soufre) réagissent avec la solution de soude. Les gaz réactifs et non condensables (He, Ar, N2, O2, H2, CO2, CO, CH4 ) occupent l¿espace libre. Cette méthode permet de caractériser la composition complète de la phase gazeuse, mais le prélèvement est long et parfois dangereux. La temperature de ses fumerolles est aux alentours de 400 degrés celsius. Etude menée dans le cadre d'une collaboration entre le laboratoire Magmas et Volcans (LMV) et l'Université d'Atacama (UDA).
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Sur les volcans, les chercheurs étudient la composition chimique de fumerolles près du volcan Lastarria au Nord du Chili.
Le volcan Lastarria présente une importante déformation du sol, probablement liée à son système géothermal. Afin de mieux comprendre le comportement de ce volcan, il est important pour les volcanologues de connaitre l¿évolution de la composition de ces gaz. Ici, prélèvement en ampoule de Giggenbach par transfert des gaz dans un tube en acier inoxydable (Ti ou Si) à double parois. L¿ampoule, sous vide, est remplie partiellement d¿une solution caustique (p.e NaOH). La vapeur d¿eau se condense dans la bouteille sous forme liquide. Les gaz acides (CO2, HCl, HF, les espèces du soufre) réagissent avec la solution de soude. Les gaz réactifs et non condensables (He, Ar, N2, O2, H2, CO2, CO, CH4 ) occupent l¿espace libre. Cette méthode permet de caractériser la composition complète de la phase gazeuse, mais le prélèvement est long et parfois dangereux. La temperature de ses fumerolles est aux alentours de 400 degrés celsius. Etude menée dans le cadre d'une collaboration entre le laboratoire Magmas et Volcans (LMV) et l'Université d'Atacama (UDA).