Accroche ta jambe «Oh! Mon frère, ton père est mort, pourquoi ne viens-tu pas lever la jambe avec nous? Lève, lève la jambe ! Voilà, lmjéwà est venu, _lmjéwà est venu est venu danser, Prends ma jambe et accroche-la ! »_ On s'adresse ici à un enfant imaginaire qu'on appelle «ànjéwà» (étymologiquement: «on va tuer», nom qui pourrait évoquer le meurtre symbolique du père). L'argument est le suivant: lorsque les gens dansent pour le deuil du père de ànjéwà, celui-ci, triste, se tient à l'écart. Ses camarades, pour le distraire, l'incitent à venir danser avec eux. En chantant, ils se tiennent la main et tournent en rond, puis ils passent leur jambe droite d'arrière en avant par dessus leur bras droit tendu, tout en continuant à e donner la main. Ils sautillent ainsi en tournant, à moitié courbés, sur un seul pied jusqu'à ce que l'un deux perde l'équilibre et entraîne la chute des autres, ce qui provoque les éclats de rire de tous. C'est ainsi que la pièce s'achève.
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«Oh! Mon frère, ton père est mort, pourquoi ne viens-tu pas lever la jambe avec nous? Lève, lève la jambe ! Voilà, lmjéwà est venu, _lmjéwà est venu est venu danser, Prends ma jambe et accroche-la ! »_ On s'adresse ici à un enfant imaginaire qu'on appelle «ànjéwà» (étymologiquement: «on va tuer», nom qui pourrait évoquer le meurtre symbolique du père). L'argument est le suivant: lorsque les gens dansent pour le deuil du père de ànjéwà, celui-ci, triste, se tient à l'écart. Ses camarades, pour le distraire, l'incitent à venir danser avec eux. En chantant, ils se tiennent la main et tournent en rond, puis ils passent leur jambe droite d'arrière en avant par dessus leur bras droit tendu, tout en continuant à e donner la main. Ils sautillent ainsi en tournant, à moitié courbés, sur un seul pied jusqu'à ce que l'un deux perde l'équilibre et entraîne la chute des autres, ce qui provoque les éclats de rire de tous. C'est ainsi que la pièce s'achève.
Enregistrements stéréophoniques, textes et photographies: Simha AROM et France CLOAREC-HEISS Documents recueillis en 1973 à Ippy (R.C.A.) au cours d'une mission effectuée dans le cadre de l’équipe de Recherche 74 du Centre National de la Recherche Scientifique.