Ngakola cherche femme (solo d'arc-en-terre) L'arc-en-terre, est un instrument particulier aux enfants ; ils en sont à la fois les utilisateurs et les facteurs. L'instrument se compose d'un arbuste effeuillé ou d'un bois flexible fiché dans la terre, au sommet duquel est attachée une corde. L'autre extrémité de cette corde est bloquée par un nœud au centre d'une plaque d'écorce (aujourd'hui souvent remplacé par du fer blanc) qu'elle traverse. Une petite fosse pratiquée dans le sol, joue le rôle de résonateur. La plaque qui bloque la corde est posée sur cette fosse. Elle y est maintenue par deux traverses de bois. Chacune de ces traverses est retenue à son tour par deux fourches fichées en terre qui en bloquent les extrémités. Le musicien pince la corde avec l'index d'une de ses mains. Deux procédés permettent de varier la hauteur du son ainsi produit : pour le baisser, il appuie avec l'autre sur le sommet de la branche recourbée, ce qui a pour effet de détendre la corde; pour le monter il repousse le sommet de la branche, augmentant de cette façon la tension de la corde. L'instrument est généralement confectionné aux abords des plantations. Véritable «épouvantail sonore», sa musique est destinée tant à éloigner oiseaux, singes et autres animaux, qu'à accompagner certaines chansonnettes.
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L'arc-en-terre, est un instrument particulier aux enfants ; ils en sont à la fois les utilisateurs et les facteurs. L'instrument se compose d'un arbuste effeuillé ou d'un bois flexible fiché dans la terre, au sommet duquel est attachée une corde. L'autre extrémité de cette corde est bloquée par un nœud au centre d'une plaque d'écorce (aujourd'hui souvent remplacé par du fer blanc) qu'elle traverse. Une petite fosse pratiquée dans le sol, joue le rôle de résonateur. La plaque qui bloque la corde est posée sur cette fosse. Elle y est maintenue par deux traverses de bois. Chacune de ces traverses est retenue à son tour par deux fourches fichées en terre qui en bloquent les extrémités. Le musicien pince la corde avec l'index d'une de ses mains. Deux procédés permettent de varier la hauteur du son ainsi produit : pour le baisser, il appuie avec l'autre sur le sommet de la branche recourbée, ce qui a pour effet de détendre la corde; pour le monter il repousse le sommet de la branche, augmentant de cette façon la tension de la corde. L'instrument est généralement confectionné aux abords des plantations. Véritable «épouvantail sonore», sa musique est destinée tant à éloigner oiseaux, singes et autres animaux, qu'à accompagner certaines chansonnettes.
Enregistrements stéréophoniques, textes et photographies: Simha AROM et France CLOAREC-HEISS Documents recueillis en 1973 à Ippy (R.C.A.) au cours d'une mission effectuée dans le cadre de l’équipe de Recherche 74 du Centre National de la Recherche Scientifique.