Limbayan Réservé aux fêtes de mariage, où seules les femmes dansent, ce morceau doit son nom au lent et gracieux balancement alterné des bras de la danseuse. Les gongs horizontaux utilisés sont les mêmes que pour le titik tabawan ; seul le solembat varie, passant de la frappe double à la frappe habituelle à une seule mailloche.
Liée à la danse, la musique de gong est exclusivement employée lors des plus importantes représentations de la vie sociale : circoncision (magislam), mariage (magkawin) et danses de possession (magigal jin). Son importance sociale se renforce du fait que chaque élément constitutif de l'orchestre (pangongka'an) a valeur de pusaka’, c'est-à-dire qu'il est investi des pouvoirs de ses anciens possédants ; il se trouve donc être un lieu de rencontre privilégié entre la communauté et ses ancêtres. Malgré cela, les gongs souvent en très mauvais état ne sont plus remplacés, impliquant à plus ou moins brève échéance la disparition de cette musique.
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Réservé aux fêtes de mariage, où seules les femmes dansent, ce morceau doit son nom au lent et gracieux balancement alterné des bras de la danseuse. Les gongs horizontaux utilisés sont les mêmes que pour le titik tabawan ; seul le solembat varie, passant de la frappe double à la frappe habituelle à une seule mailloche.
Liée à la danse, la musique de gong est exclusivement employée lors des plus importantes représentations de la vie sociale : circoncision (magislam), mariage (magkawin) et danses de possession (magigal jin). Son importance sociale se renforce du fait que chaque élément constitutif de l'orchestre (pangongka'an) a valeur de pusaka’, c'est-à-dire qu'il est investi des pouvoirs de ses anciens possédants ; il se trouve donc être un lieu de rencontre privilégié entre la communauté et ses ancêtres. Malgré cela, les gongs souvent en très mauvais état ne sont plus remplacés, impliquant à plus ou moins brève échéance la disparition de cette musique.
Les enregistrements de ce disque ont été effectués conjointement par Alain MARTENOT au cours d'une mission du Centre de Documentation et de Recherches sur l'Asie du Sud-Est et le Monde Insulindien (CeDRASEMI), Laboratoire Associé 183 du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), à Sitangkai (Archipel de Sulu, Philippines) de décembre 1974 à juillet 1976, et par José MACEDA, Professeur à l'Université des Philippines, lors d'une visite de ce dernier rendue possible en mai 1976 grâce à des crédits du Council for Living Traditions.