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Nom de l'album :
Durée :
00:03:09
Fonds :
Référence :
IRD_070753
Nom de la collection :
Titre :
Les tambours d'appel
Descriptif plage(s) :
Ce sont les gens du quartier Kotcha qui savent danser le « nkwa ». Ce quartier est situé sur le rebord méridional du plateau bamiléké qui plonge dans la forêt du Sud du Cameroun. Il a été conquis par la chefferie Né[e] BANA, sans doute au XVIIè ou XVIIIè siècle. Les instruments (tambours horizontaux) et les rythmes d'une surprenante rapidité sont ceux des populations forestières.
L'orchestre est composé d'un grand tambour d'appel à deux lèvres en acajou 10 qui permettent, selon les points de frappe de le faire « parler » et de transmettre des messages. Ce tambour « ndù » est la pièce principale. Son batteur est aussi celui qui chante ; dans le cas présent il s'agit de Che wané ubinga Charles, notable de BA A et dont la virtuosité au tambour est réputée localement. D'autres musiciens l'accompagnent avec un deuxième tambour d'appel de taille inférieure «meto'ndù», et un long tambour à peau à un pied «too» que le batteur debout tient entre ses jambes. Enfin les sonnailles végétales «ndii » que les femmes portent aux chevilles et qui scandent les pas de danse.
Date :
01/01/1974
Lieu :
Mention obligatoire :
Creative commons :
N° bande : 4 / N° plage : A4
Mots clés :
Contexte :
Documents recueillis en 1974 à Bana, au cours d'une mission effectuée dans le cadre de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer.
Descriptif album :
Les sociétés bamiléké s'inscrivent dans un ensemble plus large qui englobe les populations des plateaux de l'Ouest du Cameroun. Sur ces plateaux s'est développée une civilisation originale qui remonte, pour le moins, aux xvIè et xvIIè siècles d'après les traditions orales qui ont pu être jusqu'à présent recueillies. L'organisation politique traditionnelle de ces populations s'est faite sur le modèle de la petite chefferie, laquelle peut s'agrandir éventuellement par des conquêtes au détriment de ses voisines. Après plusieurs siècles d’histoire on se trouve aujourd'hui devant une mosaïque de chefferies de taille très variable, de l 000 à 40 000 habitants. Autour du chef gravitent des associations de notables lesquelles sont largement ouvertes aux individus qui font preuve d'un certain poids social par leur richesse économique, le nombre de leurs dépendants, ou les services qu'ils ont rendus au Chef et à la collectivité. Le peuplement de ces plateaux est sans nul doute ancien puisqu'un outillage de pierres taillées y a été découvert en maints endroits.

En pays bamiléké les funérailles sont distinctes de l'enterrement proprement dit. Les funérailles clôturent le deuil par une grande manifestation collective où la mémoire du défunt est honorée. C’est précisément une des premières épouses du Chef des Pe'Né [Pa-Ne] (BANA) , Njwékam Kemayou Delphine [Njwikam Kamayu] 5 qui est décédée en 1974 et dont les funérailles eurent lieu du 12 au 14 avril de la même année.
Les funérailles de Njwékam Kemayou Delphine [Njwikam Kamayu] revêtirent une importance exceptionnelle. La défunte avait un rang social traditionnel important, en plus elle avait donné naissance à des enfants qui occupent aujourd'hui des positions élevées dans la hiérarchie sociale camerounaise.
A cette occasion, des associations de notables parmi les plus prestigieuses ont tenu à exhiber leurs danses. Nous avons pu ainsi enregistrer le « mandjong » [manj:lg] (B- 2) qui regroupe les guerriers de la chefferie ; le « kunga » [kunga] (A- 5) où, autrefois, des individus porteurs d'un pouvoir de sorcellerie venaient le mettre au service de la communauté; ainsi que des associations venues d'autres chefferies bamiléké : le «nzang» [nzal)] (B- I) dansé d'une façon spectaculaire par un groupe de ressortissants de la chefferie de BABADJOU dans le département des Bamboutos 6 , et le « nkana » (A-3) de la chefferie voisine des Pe'Ndja [Pa-Nja] (BANDOUMDJA). Enfin le chef des Pe'Né [Pa-Ne] fit sortir l'orchestre de la chefferie, le « nyi » [nyi] (B-4) caractérisé par les célèbres doubles cloches en fer , et la danse du « nzêt » [nzEt]1 où les plus grands notables exhibent leur peau de léopard, des cagoules représentant des têtes d'éléphant et des masques en bois évoquant d'autres animaux.
Chaque association se distingue lors de ses exhibitions publiques par ses parures de danse, la composition de son orchestre, sa chorégraphie et ses rythmes musicaux. Elle a pour ainsi dire, pignon sur rue. Toutefois se membres bien que connus de tous ne dansent que masqués. En fait, ces exhibitions publiques renvoient à la participation régulière des notables aux grandes associations coutumières de la chefferie, associations où sont délibérées les affaires collectives et qui assument certaines fonctions (rites agraires, mobilisation des guerriers, exécution des ordres du chef, etc. ...) conférant ainsi à l'organisation politique de la chefferie une indéniable dimension démocratique.
Instruments :
Groupe ethnique :
Autorisation préalable nécessaire, veuillez passer commande
Intervenant principal
Bernard SURUGUE
Fonction : Sous la direction de
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale
Autres intervenants
Restrictions Audio (IRD)
Fonction : Musique
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale
Autorisation préalable
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