Les tambours d'appel Ce sont les gens du quartier Kotcha qui savent danser le « nkwa ». Ce quartier est situé sur le rebord méridional du plateau bamiléké qui plonge dans la forêt du Sud du Cameroun. Il a été conquis par la chefferie Né[e] BANA, sans doute au XVIIè ou XVIIIè siècle. Les instruments (tambours horizontaux) et les rythmes d'une surprenante rapidité sont ceux des populations forestières. L'orchestre est composé d'un grand tambour d'appel à deux lèvres en acajou 10 qui permettent, selon les points de frappe de le faire « parler » et de transmettre des messages. Ce tambour « ndù » est la pièce principale. Son batteur est aussi celui qui chante ; dans le cas présent il s'agit de Che wané ubinga Charles, notable de BA A et dont la virtuosité au tambour est réputée localement. D'autres musiciens l'accompagnent avec un deuxième tambour d'appel de taille inférieure «meto'ndù», et un long tambour à peau à un pied «too» que le batteur debout tient entre ses jambes. Enfin les sonnailles végétales «ndii » que les femmes portent aux chevilles et qui scandent les pas de danse.
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Ce sont les gens du quartier Kotcha qui savent danser le « nkwa ». Ce quartier est situé sur le rebord méridional du plateau bamiléké qui plonge dans la forêt du Sud du Cameroun. Il a été conquis par la chefferie Né[e] BANA, sans doute au XVIIè ou XVIIIè siècle. Les instruments (tambours horizontaux) et les rythmes d'une surprenante rapidité sont ceux des populations forestières. L'orchestre est composé d'un grand tambour d'appel à deux lèvres en acajou 10 qui permettent, selon les points de frappe de le faire « parler » et de transmettre des messages. Ce tambour « ndù » est la pièce principale. Son batteur est aussi celui qui chante ; dans le cas présent il s'agit de Che wané ubinga Charles, notable de BA A et dont la virtuosité au tambour est réputée localement. D'autres musiciens l'accompagnent avec un deuxième tambour d'appel de taille inférieure «meto'ndù», et un long tambour à peau à un pied «too» que le batteur debout tient entre ses jambes. Enfin les sonnailles végétales «ndii » que les femmes portent aux chevilles et qui scandent les pas de danse.