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Nom de l'album :
Durée :
00:01:40
Fonds :
Référence :
IRD_070738
Nom de la collection :
Titre :
Le chant du dépiquage
Descriptif plage(s) :
Le chant du dépiquage (haley ou âxan), par Najaf, des Bâbâdi
Chez les Baxtyâri, le dépiquage des céréales (blé, orge) est assuré par le piétinement de animaux. Les épis récoltés (à la faucille) sont entassés sur une aire circulaire de terre battue comportant en son centre un pieu solidement enfoncé dans le sol. Puis on fait tourner sur la meule ainsi formée cinq à dix équidés attachés en ligne au moyen d'une même corde dont une extrémité est reliée au pieu central. Les chevaux et les mulets sont placés vers la périphérie tandis que les ânes, qui galopent moins vite, se trouvent au centre.
Monté lui aussi sur la meule, un homme court en chantant, criant et gesticulant derrière les animaux (dont on entend le pas dans les gerbes) pour les empêcher de ralentir leur allure et de prélever au passage une partie des épis qu'ils foulent. Tout autour, des enfants munis de fourches ramènent sur le dessus de la meule les gerbes qui s'en trouvent rejetées par le mouvement circulaire des animaux.
Date :
01/01/1969
Lieu :
Mention obligatoire :
Creative commons :
N° bande : 3 / N° plage : A3
Mots clés :
Contexte :
Documents recueillis en 1969 et 1970 en pays Baxtyâri au cours d'une mission du Centre National de la Recherche Scientifique (France), avec la collaboration du Centre d'Ethnologie de l'Iran (Iran).
Descriptif album :
Les Baxtyâri forment l'une des plus importantes tribus d'Iran, avec près d'un demi million de personnes réparties entre un grand nombre d'unités sociales emboîtées (sous-tribus, fractions, etc.) possédant chacune leurs chefs propres (xân, katxodâ, etc.). Les Baxtyâri parlent une langue iranienne, le lori, et sont musulmans chiites. Leur territoire, d'une superficie approximative de 75 000 km2 , est situé dans les montagnes du Zâgros, entre Esfahân et Ahvâz (voir carte). Malgré les progrès récents de la sédentarisation, plus de la moitié des Baxtyâri nomadisent encore entre des terres d'estivage localisées en altitude (point culminant : 4 548 rn au Zarde-Kuh), à l'ouest d'Esfahân, et des terres d'hivernage sur les piémonts occidentaux du Zâgros. Les déplacements - d'une extrême difficulté à travers cols, glaciers, gorges, éboulis - ont lieu au printemps, dans le sens ascendant, et en automne (amplitude maxima : 350 km). Sur ce cycle annuel de nomadisme s'artic lent les principales activités productrices de la tribu : élevage ovin surtout, et chevalin (pour le transport et l'équitation), céréaliculture sèche à deux récoltes annuelles (l'une à l'estivage, l'autre à l'hivernage), cueillette (gomme adragante) et artisanat - tissage presqu'exclusivement (vêtements, tente en poil de chèvre noir qui constitue l'habitation normale des nomades, tapis pour couvrir le sol, bissacs pour le transport et le rangement du matériel). Pour tout le reste, les Baxtyâri sont dépendants des commerçants des villages voisins qui leur procurent les produits exogènes indispensables (thé, sucre, tabac, sel, riz, etc) et de groupes d'artisans spécialisés, étrangers à la tribu et le plus souvent méprisés (forgerons, feutriers, savetiers, etc).
La musique des Baxtyâri, et des tribus iraniennes en général, est moins bien connue du public occidental que la musique persane dite «classique» (ce disque est, à ma connaissance, le premier qui lui soit intégralement consacré). La première, qui peut paraître, à J'audition, plus rude, moins sophistiquée que la seconde, doit surtout son originalité à J'emploi de certains instruments spécifiques (hautbois par exemple) et à ses rythmes plus soutenus (pour accompagner la danse ou le combat). Mais toutes deux appartiennent néanmoins à la même aire culturelle, possèdent une origine commune (même si, par la suite, elles suivirent des voies ou connurent des destinations différentes) et se fondent sur les mêmes principes harmoniques (dastgâh). S'il existe évidemment des occasions (mariages, etc) dont elle se doit d'être, la musique en tant que telle n'a pas chez les Baxtyâri la place et le rôle que d'autres sociétés (africaines notamment) lui accordent. Pourtant, contrairement à ce qu'on pourrait s'imaginer de nomades dispersés sur d'immenses territoires, la culture des Baxtyâri n'est pas, loin de là, une culture «silencieuse» : elle produit une variété infinie de sons (appels, piétinements, sifflements, cris, tintements, etc.) qui, constituent, à côté de la musique, autant d'éléments permanents de la vie des campements. Ce sont quelques-uns des aspects de cette «culture sonore» des Baxtyâri que les enregistrements réunis ici, tous pris sur le vif entre juillet 1969 et juillet 1970 au cours d'une mission ethnographique du CNRS, voudraient s'efforcer de restituer.
Groupe ethnique :
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Intervenant principal
Bernard SURUGUE
Fonction : Sous la direction de
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale
Autres intervenants
Restrictions Audio (IRD)
Fonction : Musique
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale
Autorisation préalable
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