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Nom de l'album :
Durée :
00:00:48
Fonds :
Référence :
IRD_070722
Nom de la collection :
Titre :
Un homme et une femme marchent côte à côte
Descriptif plage(s) :
Un homme et une femme marchent côte à côte par P. Narancogt à la flûte verticale tsour.
Narancogt, 64 ans, Ouriankhaï de l'Altaï habitant la Province de Dout (Duut), est l'un des rares à savoir encore jouer de cette flûte. Gardien d'un troupeau de chèvres, il a commencé à jouer de cet instrument à l'âge de dix ans. Il a fabriqué lui-même sa flûte en bois, percée de trois trous seulement. D'une longueur ne dépassant pas la soixantaine de centimètres, le corps de l'instrument est ceint diagonalement de fil noir de haut en bas (en boyaux de chèvre autrefois). L'embouchure biseautée est d'un diamètre plus large que celui de l'autre extrémité; ce qui lui confère une forme légèrement conique. Malgré sa facture plutôt simple, son jeu reste très difficile. Il se compose d'un bourdon continu (si2) émis par la gorge, comme dans la technique du chant diphonique, puis la mélodie est façonnée à partir d'un sifflement produit par une certaine position de la langue sur l'embouchure. Parfois une troisième mélodie se superpose qui provient du jeu des doigts, et dont l'aspect rythmique y est prépondérant. Avant de commencer à jouer, Narancogt humidifie l'intérieur de sa flûte en trempant l'extrémité dans un bol d'eau et aspire plusieurs fois. Le morceau dure le temps d'une expiration et chaque morceau est présenté deux fois; seul le dernier morceau, mélodie d'une chanson populaire, est répété trois fois.
Date :
01/10/1984
Lieu :
Mention obligatoire :
Creative commons :
N° bande : 1-2d / N° plage : A2-2d
Mots clés :
Contexte :
Les documents sonores présentés sur ce disque ont été enregistrés en octobre 1984 à l'Ouest de la Mongolie principalement, dans la Région de Khovd, au cours d'une mission prévue par le protocole des Échanges Culturels entre la France et la Mongolie qui s'est déroulée dans le cadre de l'Université d'État Mongole.
Descriptif album :

Les Mongols, qui sont essentiellement nomades éleveurs de chevaux, chameaux, bovins dont le yack, de moutons et de chèvres, ont intégré dans le folklore des éléments de la vie quotidienne particuliers à l'univers de la steppe. Dans les chants, de nombreux passages sur le bétail, le cheval surtout, la nature environnante, voisinent avec le thème de l'amour, de l'être aimé. Bien que fondée principalement sur un système pentatonique rigoureux anhémitonique*, la musique traditionnelle vocale est d'une richesse et diversité étonnantes. Tout est prétexte pour chanter, avec ou sans accompagnement instrumental. On chante pour son plaisir au travail en gardant le troupeau, en se déplaçant à dos de cheval ou de chameau, au moment de la traite du bétail ; ou encore lors des compétitions sportives de tir à l'arc, de courses de chevaux, de luttes qui attirent énormément de monde. Autrefois, lors des fêtes, tout Mongol devait être capable sinon de savoir bien jouer de la vièle à deux cordes, du moins de chanter convenablement. Les incapables étaient ridiculisés sur le champ et recevaient des blâmes. Encore aujourd'hui, une simple réunion de famille ou entre amis ne peut avoir lieu sans musique. Les Mongols forment un peuple réellement musicien où le professionnel, bien que recherché surtout pour son savoir épique, n'est pas un élément indispensable à la réussite d'une fête.
Les premiers témoignages sur la musique mongole remontent au XIIIe siècle et furent rapportés par les voyageurs européens qui visitèrent la Mongolie. D’abord Jean du Plan Carpin qui, envoyé en 1246 par le pape Innocent IV auprès du Grand Khan, avait remarqué les chants des guerriers. Ensuite, Guillaume de_Rubroek envoyé par Saint Louis en 12S3, et Marco Polo qui resta seize ans au_service du Khan Khoubilaï (1275-1291), ont bien noté l'originalité des instruments de musique en vogue à la cour des princes. Mais à cette époque, c'est '' surtout par cette chronique impériale, appelée Histoire Secrète des Mongols, véritable monument de la littérature mongole, que nous proviennent des renseignements sur le rôle important des bardes et des chamanes dans la sphère de la politique. Cette chronique se présente d'ailleurs comme une sorte d'épopée, truffée ici et là de louanges et d'hymnes. Les Mongols n'utilisaient pas d'écriture musicale pour fixer la mélodie de leurs chants, mais certains nous sont parvenus sous la forme de textes manuscrits.
Instruments :
Groupe ethnique :
Autorisation préalable nécessaire, veuillez passer commande
Intervenant principal
Alain DESJACQUES
Fonction : Enregistrement, texte et photographie
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale et numérique
Autres intervenants
Restrictions Audio (IRD)
Fonction : Musique
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale
Autorisation préalable
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