Ma petite houe perd son manche (Vugo)
Ma petite houe perd son manche (Vugo) Une femme dont les autres se moquent, explique la raison pour laquelle elle a changé de mari.
|
|
|
|
Lien vers la page du document
Copiez/collez ce lien pour l'envoyer par email, l'inclure dans une page web ou le partager sur les réseaux sociaux.
Code HTML
Copiez-collez le code ci-dessous pour intégrer le média dans une page Web.
|
Nom de l'album :
|
|
Durée :
|
00:03:00
|
|
|
Fonds :
|
|
Référence :
|
IRD_070705
|
Nom de la collection :
|
|
Titre :
|
Ma petite houe perd son manche (Vugo)
|
Descriptif plage(s) :
|
Une femme dont les autres se moquent, explique la raison pour laquelle elle a changé de mari.
|
Date :
|
01/01/1980
|
Lieu :
|
|
Mention obligatoire :
|
|
Creative commons :
|
N° bande : 1 / N° plage : A1
|
Mots clés :
|
|
Contexte :
|
Documents recueillis en 1980
|
Descriptif album :
|
La petite île de Lamu est située sur la côte du Kenya, à environ 230 km au nord de Mombasa et à 100 km au sud de la frontière de la Somalie. L'activité principale de l'île est le commerce et la pêche ; l'agriculture est réduite à des plantations de cocotiers et de manguiers et à quelques jardins qui entourent la ville et les trois villages. Forte de plus de 7 000 habitants, la population de Lamu appartient à une aire culturelle qui occupe une grande partie de la côte est-africaine et que l'on nomme swahili. Cette population qui a subi un certain nombre d'invasions successives et qui les a plus ou moins assimilées, ne présente pas une unité ethnique. C'est une population mêlée dont la culture, formée d'éléments arabo-persans, préserve des caractères africains. Les habitants de Lamu parlent le kiamu, une variante du kiswahili. C'est une langue à structure bantoue mais dont le vocabulaire est constitué d'un grand nombre de mots arabes et persans et de quelques mots européens « swahilisés». La religion pratiquée par tous est I’Islam Sunnite. Dans cette société, le mariage donne lieu à de grandes festivités. Il dure en moyenne quatre jours : le premier jour est celui des invitations (kualika), le deuxième celui de la veillée (kesha), le troisième celui de la danse des bâtons (kirumbizi) et de la consommation du mariage (kutiya nyumbani), le quatrième celui de l'exposition de la marié (kutolezande).
Vugo On désigne sous le nom de vugo à la fois l'instrument de musique spécifiquement féminin (le vugo), l'ensemble instrumental et l'ensemble vocal constitué par le choeur des femmes. Le vugo, instrument de musique, est une corne de buffle, de boeuf ou de vache dont l'extrémité est frappe avec un petit bâton d'environ quinze centimètres. L'ensemble instrumental est composé d'un tambour, ngoma, battu par une femme et d'une trompette en cuivre qui remplace le hautbois d'autrefois. Les chansons, très courtes, sont répétées plusieurs fois chacune. Elles sont le plus souvent métaphoriques et leur réelle signification évoque, en général, les relations sexuelles. Le vugo est joué lors du kualika lorsque les femmes vont de maison en maison inviter au mariage. Il fait également l'objet de compétitions entre les parentes de la mariée et celles du marié quand ce dernier vient rejoindre sa femme pour la consommation du mariage (kutiya nyumbani).
|
Instruments :
|
|
|
|