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Nom de l'album :
Durée :
00:03:29
Fonds :
Référence :
IRD_070700
Nom de la collection :
Titre :
Éloge de l'alezan à l'étoile frontale blanche
Descriptif plage(s) :
Éloge de l'alezan à l'étoile frontale blanche, originaire du pays des Khotgoïd par D. Jancancoj.
Zancancoj est un barde khourtchi réputé, originaire de la Province de Bayantsagan (Bajancayaan) dans la Région du Centre. Âgé d'une quarantaine d'années, il vit actuellement dans la capitale. S'accompagnant à la morine-xhour, il interprète un chant d'éloge tout entier consacré au cheval, en y intercalant à deux reprises un passage en voix diphonique ou kheumï (xssmij). Après avoir vérifié l'accord des cordes de l'instrument, il se met à chanter:

C'est mon alezan à l'étoile frontale blanche_
Qui était un poulain originaire du pays des Khotgoïd
Même à vingt ans passés_
C'est toujours un cheval de tête irréprochable.

Tout petit déjà_
Il a appris à galoper, _
À la grande fête de Dansig_
C'est un cheval de tête irréprochable.

Depuis son plus jeune âge
_Il a appris à hennir,
_À la grande course d'Eurgueun_
C'est un cheval de tête irréprochable.

Devant la porte de chez les princes_
À a longe il se balance, _
Des jeunes qui étaient venu pour l'attacher
En ont eu le souffle coupé.

À la porte de chez les rois
_Par sa bride il encense,
_De jeune qui étaient venus pour le lier
En sont restés pantois.

À trois ans
_Il gagna à la course de Devtseg, _
Monté par des enfants_
Qui furent récompensés par un morceau d'étoffe en soie.

C'est mon alezan à l'étoile frontale blanche_
Qui était un poulain originaire du pays des Kbotgoïd,
Et qui à vingt ans passés
_Est toujours le même.
Date :
01/10/1984
Lieu :
Mention obligatoire :
Creative commons :
N° bande : 1-1 / N° plage : A1
Mots clés :
Contexte :
Les documents sonores présentés sur ce disque ont été enregistrés en octobre 1984 à l'Ouest de la Mongolie principalement, dans la Région de Khovd, au cours d'une mission prévue par le protocole des Échanges Culturels entre la France et la Mongolie qui s'est déroulée dans le cadre de l'Université d'État Mongole.
Descriptif album :

Les Mongols, qui sont essentiellement nomades éleveurs de chevaux, chameaux, bovins dont le yack, de moutons et de chèvres, ont intégré dans le folklore des éléments de la vie quotidienne particuliers à l'univers de la steppe. Dans les chants, de nombreux passages sur le bétail, le cheval surtout, la nature environnante, voisinent avec le thème de l'amour, de l'être aimé. Bien que fondée principalement sur un système pentatonique rigoureux anhémitonique*, la musique traditionnelle vocale est d'une richesse et diversité étonnantes. Tout est prétexte pour chanter, avec ou sans accompagnement instrumental. On chante pour son plaisir au travail en gardant le troupeau, en se déplaçant à dos de cheval ou de chameau, au moment de la traite du bétail ; ou encore lors des compétitions sportives de tir à l'arc, de courses de chevaux, de luttes qui attirent énormément de monde. Autrefois, lors des fêtes, tout Mongol devait être capable sinon de savoir bien jouer de la vièle à deux cordes, du moins de chanter convenablement. Les incapables étaient ridiculisés sur le champ et recevaient des blâmes. Encore aujourd'hui, une simple réunion de famille ou entre amis ne peut avoir lieu sans musique. Les Mongols forment un peuple réellement musicien où le professionnel, bien que recherché surtout pour son savoir épique, n'est pas un élément indispensable à la réussite d'une fête.
Les premiers témoignages sur la musique mongole remontent au XIIIe siècle et furent rapportés par les voyageurs européens qui visitèrent la Mongolie. D’abord Jean du Plan Carpin qui, envoyé en 1246 par le pape Innocent IV auprès du Grand Khan, avait remarqué les chants des guerriers. Ensuite, Guillaume de_Rubroek envoyé par Saint Louis en 12S3, et Marco Polo qui resta seize ans au_service du Khan Khoubilaï (1275-1291), ont bien noté l'originalité des instruments de musique en vogue à la cour des princes. Mais à cette époque, c'est '' surtout par cette chronique impériale, appelée Histoire Secrète des Mongols, véritable monument de la littérature mongole, que nous proviennent des renseignements sur le rôle important des bardes et des chamanes dans la sphère de la politique. Cette chronique se présente d'ailleurs comme une sorte d'épopée, truffée ici et là de louanges et d'hymnes. Les Mongols n'utilisaient pas d'écriture musicale pour fixer la mélodie de leurs chants, mais certains nous sont parvenus sous la forme de textes manuscrits.
Instruments :
Groupe ethnique :
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Intervenant principal
Alain DESJACQUES
Fonction : Enregistrement, texte et photographie
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale et numérique
Autres intervenants
Restrictions Audio (IRD)
Fonction : Musique
Type de droit : Tous supports sauf utilisation commerciale
Autorisation préalable
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