Impact de l'érosion sur les oliviers , Tunisie Jean Louis Rajot (chargé de recherche, pédologue, spécialiste de l'érosion éolienne à IRD) observe le déchaussement des racines des oliviers. Dans le sud est tunisien, à bioclimat aride (100-200 mm de précipitations par an), l’olivier joue un rôle de premier plan dans l’économie agricole tunisienne. Dans le gouvernorat de Médenine, on comptait déjà en 2010 un effectif d’environ 4,5 millions pieds. Toutefois, l’oléiculture se heurte à des problèmes sérieux d’économie d’eau et d’érosion des sols. Les techniques culturales, comme le labour conventionnel, se basent sur des passages fréquents tout au long de l’année. Les agriculteurs considèrent la complète éradication de la végétation naturelle dans les interlignes nécessaire pour éliminer la concurrence en eau avec les arbres. Ils espèrent rompre la capillarité, augmenter l’infiltration des eaux de pluies et aérer le sol. Néanmoins, ces techniques sont à l’origine d’une exposition du sol aux agents érosifs du climat (vent et pluie), ce qui engendre une érosion accrue et un déchaussement des racines.
Lien vers la page du documentCopiez/collez ce lien pour l'envoyer par email, l'inclure dans une page web ou le partager sur les réseaux sociaux.
Jean Louis Rajot (chargé de recherche, pédologue, spécialiste de l'érosion éolienne à IRD) observe le déchaussement des racines des oliviers. Dans le sud est tunisien, à bioclimat aride (100-200 mm de précipitations par an), l’olivier joue un rôle de premier plan dans l’économie agricole tunisienne. Dans le gouvernorat de Médenine, on comptait déjà en 2010 un effectif d’environ 4,5 millions pieds. Toutefois, l’oléiculture se heurte à des problèmes sérieux d’économie d’eau et d’érosion des sols. Les techniques culturales, comme le labour conventionnel, se basent sur des passages fréquents tout au long de l’année. Les agriculteurs considèrent la complète éradication de la végétation naturelle dans les interlignes nécessaire pour éliminer la concurrence en eau avec les arbres. Ils espèrent rompre la capillarité, augmenter l’infiltration des eaux de pluies et aérer le sol. Néanmoins, ces techniques sont à l’origine d’une exposition du sol aux agents érosifs du climat (vent et pluie), ce qui engendre une érosion accrue et un déchaussement des racines.