Relogement des habitants des bas quartiers, Tananarive
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Relogement des habitants des bas quartiers, Tananarive
Relogement des habitants des bas quartiers, Tananarive Suite à l'incendie qui a détruit 50 maisons en bois dans le quartier défavorisé de Manarintsoa, l'ONG HARDI ainsi qu'un couple de coréens ont entrepris la reconstruction de cabanes afin de reloger ces familles. Il y aura une cabane par famille (en moyenne 8 personnes), et les cabanes mesurent entre 2,50 x 3m et 3 x 4m, soit à peu près la surface que faisaient les maisons qui ont brûlé. Les cabanes sont construites sur pilotis afin d'éviter que l'eau pénètre à l'intérieur car le quartier est inondé parfois jusqu'à hauteur de genou durant la saison des pluies car les égouts sont bouchés.
Le propriétaire du terrain leur a interdit de construire des maisons en dur, car elles seraient réquisitionnées pour construire des logements sociaux, et les familles qui habitaient là expulsées faute de pouvoir payer le loyer. L'accumulation de déchets dans les bas quartiers augmente fortement le risque d'incendie, déjà élevé à cause de l'utilisation presqu'exlusive du charbon de bois comme combustible dans les bas quartiers. De plus la plupart des maisons sont en bois, et brûlent donc très facilement. En attendant que leurs maisons soient reconstruites, une partie des familles dorment dans les locaux de l'ONG HARDI. C'est l'hiver et les nuits sont froides.
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Relogement des habitants des bas quartiers, Tananarive
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Suite à l'incendie qui a détruit 50 maisons en bois dans le quartier défavorisé de Manarintsoa, l'ONG HARDI ainsi qu'un couple de coréens ont entrepris la reconstruction de cabanes afin de reloger ces familles. Il y aura une cabane par famille (en moyenne 8 personnes), et les cabanes mesurent entre 2,50 x 3m et 3 x 4m, soit à peu près la surface que faisaient les maisons qui ont brûlé. Les cabanes sont construites sur pilotis afin d'éviter que l'eau pénètre à l'intérieur car le quartier est inondé parfois jusqu'à hauteur de genou durant la saison des pluies car les égouts sont bouchés.
Le propriétaire du terrain leur a interdit de construire des maisons en dur, car elles seraient réquisitionnées pour construire des logements sociaux, et les familles qui habitaient là expulsées faute de pouvoir payer le loyer. L'accumulation de déchets dans les bas quartiers augmente fortement le risque d'incendie, déjà élevé à cause de l'utilisation presqu'exlusive du charbon de bois comme combustible dans les bas quartiers. De plus la plupart des maisons sont en bois, et brûlent donc très facilement. En attendant que leurs maisons soient reconstruites, une partie des familles dorment dans les locaux de l'ONG HARDI. C'est l'hiver et les nuits sont froides.