Précarité urbaine, Madagascar Bas quartiers de Tananarive avec en arrière plan la « haute ville », quartiers historiques de Tananarive où vivent les populations les plus aisées, à l'abri des inondations et un peu plus épargnées par la pollution de l'air. Les habitants viennent faire leur lessive autour du canal.
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Bas quartiers de Tananarive avec en arrière plan la « haute ville », quartiers historiques de Tananarive où vivent les populations les plus aisées, à l'abri des inondations et un peu plus épargnées par la pollution de l'air. Les habitants viennent faire leur lessive autour du canal.
Les bas quartiers de Tananarive se sont installés sur d'anciens marécages dans les parties basses de la ville, alors que les quartiers historiques et plus aisés ont investi les collines. Les bas quartiers sont systématiquement inondés (parfois à hauteur de hanche) durant la saison des pluies car les égoûts (canaux à ciel ouvert) sont complètement bouchés par l'accumulation de déchets. De grandes mares d'eau stagnantes remplies de déchets subsistent le reste de l'année. En l'absence de WC, les habitants s'en servent à la fois de décharge et de toilettes, faisant des bas quartiers de véritables foyers pour le développement de maladies comme la tuberculose, la peste ou le choléra.
Vulnérabilité urbaine à Madagascar // Thibaut Vergoz